Poésie éphémère
Les femmes sont le contraire de l’automne.
Plus elles s’approchent de l’hiver et
plus elles se couvrent de feuillages.
Ainsi la nature préserve ses mystères en perdant son vert.
Bob Lyr


Les femmes sont le contraire de l’automne.
Plus elles s’approchent de l’hiver et
plus elles se couvrent de feuillages.
Ainsi la nature préserve ses mystères en perdant son vert.
Bob Lyr
Sagement installé à un carrefour de rues
avec un bouquet de fleurs dans les mains…
Et je n’attends personne.
Telle est ma puissance.
Bob Lyr
Poème pour un poète
Pour toi, ami de la plume
Poésie qui se hume
Pour tous tes combats
La misère vivra son glas
Pour cette humanité désœuvrée
Tes chansons seront honorées
Pour échapper à notre destin
En choisissant notre chemin
En combattant tous ces bourgeois
Qui nous laisse pas d’autres choix
De crier ici-bas
Que rien ne nous remplacera
De tout ceci, j’en suis convaincu
Nous ne resterons pas vaincus
Je le lis à travers tes chansons
et des poèmes d’Aragon
La véritable « Liberté »
Est celle de notre pensée.
Bob Lyr – 1983
Aujourd’hui, tu n’es plus
Mais les gens sont toujours dans la rue
Le combat n’est pas fini
Il reste celui de notre vie
Ferrat, tu restera
Et jusqu’à mon trépas
Reposes-toi bien, mon ami
Il me reste ma vie
Bob Lyr – 2010
– Bob Lyr – copyleft 2010.
Au fond de rien
Les jolis projets de la vie
Que l’on fait à deux au fond d’un lit
Ceux qui vous mènent aux crédits.
Les projets qui font rêver
Qui vous amènent chez le banquier
Celui qui va vous arnaquer.
Des crédits réservés aux Cons-Sots-Mateurs
Qui vous permettent de vivre dans le malheur
Mais faisant semblant de faire votre bonheur.
Maintenant que vous avez votre crédit
Vous pouvez enfin vivre dans le débit
Et ce pour le restant de votre vie.
A tout ceux qui se croient malins
Ceux que la ruine jètent sur les chemins
Je vous souhaite une bonne saint Valentin.
Bob Lyr
Bob Lyr